[Wu Ji Consulting] Une matinée comme les autres... ?

Wan tourne la commande de la grille, et le soleil de l'avenue se répand dans la pénombre de l'accueil de Wu Ji Consulting. Le pinceau lumineux vient éclairer l'immense bannière placée au dessus du comptoir : "Wu Ji Consulting - Better space, Better life". Une idée de Liang. Mais Wan est tout seul, aujourd'hui, son collègue est parti en week-end pour pêcher en mer avec une fille qu'il a rencontrée il y a quelques semaines lors d'une soirée dans un bar.

Wan ne se sent qu'en petite forme aujourd'hui. Bien qu'il ait, comme à l'accoutumé, parfaitement dormi dans l'harmonie spirituelle de son appartement, il s'est assoupi dans le métro en chemin, et il s'est réveillé en sursaut, assailli par un violent déséquilibre spirituel. Il a fait sursauter une petite vieille en se dressant d'un coup sur ses jambes, le front dégoulinant de sueur, et il a entendu plusieurs personnes murmurer des commentaires peu élogieux à son égard, de "God damn junkies" à "Fuckin' Chinks".

Il n'est pas tellement sûr de ce qu'il s'est passé, mais en tout cas, il prend cette ligne matin et soir tous les jours : si le déséquilibre perdure, tous les passagers sont potentiellement en danger, et lui avant les autres, car ses talents le rendent autrement plus sensible aux forces surnaturelles...

Le jeune chinois commence en allumant un bâton d'encens et en changeant les deux bougies qui trônent sur l'étagère en face de d'entrée. Puis se dirige vers son bureau. Il y allume son ordinateur portable mais coupe le son pour ne pas être dérangé par les annonces sonores des mises à jours. Pendant l'ouverture de sa session, il prépare un tapis qu'il déroule au sol et prend un moment pour récupérer en méditant et réfléchissant sur les évènement du matin dans le métro : au niveau de quelle station s'est-il réveiller, qu'a-t-il pensé en se réveillant, quelles émotions a-t-il ressenti, etc.
Puis, il se met en tête d'aller voir sur place directement dès qu'il aura un moment, surement après son rendez-vous de 10h. Ce qui lui laisse le temps de travailler sur le compte rendu de la visite chez un autre client la veille.
Un peu plus posé par les odeurs d'encens et sa courte méditation, il peux commencer sa journée. Il commence donc par la lecture de ses mails et l'ouverture des notes et des photographies de la veille.
Aux environs de 10h, une personne rentre dans les locaux de l'entreprise, Wan, le voyant arriver par l'ouverture entre ses cloisons de papiers qui séparent son bureau du reste des pièces, il se lèvre pour accueillir cet homme. Il s'agit d'un homme désirant savoir ce que nous pourrions proposer pour la réalisation d'un bar restaurant dans Manhattan. Ils ont déjà les locaux et les plans des architectes. Le temps d'analyser le tout, de prendre en compte le cahier des charges des propriétaires, de présenter les offres que nous proposons. Les visites sur place, avant l'aménagement pour l'agencement des meubles, puis après l'aménagement pour la décoration et les autres petits détails afin que l'harmonie dans les lieux puisse perdurer. Je lui fais quelques rapides croquis afin qu'il visualise plus concrètement par rapport aux plans qu'il m'a donné. Je prends ses coordonnées et lui promets de le rappeler lorsque mon collaborateur sera de retour et que nous en auront parler.
Du coup, je rédige le compte rendu de ce rendez vous et laisse une note sur le bureau de Liang.

Une fois ce travail effectué, je décide de reprendre le métro jusqu'à la station du matin, sans avoir oublier de mettre dans ma besace les quelques éléments qui pourront me permettre de comprendre le déséquilibre du lieu.

Son premier rendez-vous achevé, Wan sort du bureau, referme la grille et retourne au métro. Son esprit est encore troublé par les images violentes qu'il a aperçues pendant sa méditation, réminiscences de la vision qui l'a assaillie pendant son trajet ce matin. Il n'a que peu de détail ; tout est ombre, crocs et haine. Dès qu'il se concentre sur ces images, une affreuse sensation d'étouffement, comme un coup violent au plexus ou à la gorge, s'empare de lui et manque le faire suffoquer.

C'est donc avec méfiance qu'il remonte dans une rame de la ligne 4/5/6 qui remonte vers le nord de Manhattan. Il sait que sa sensation s'est manifestée juste après la station sur 77th street.

Il décide alors de sortir à la station d'avant 77th street. Il hésite a partir en direction de Central Park, ou de continuer a pied vers l'arrêt suivant.

Il prend alors son courage et son rôle à bras le corps et accélère le pas. Ne désirant pas déranger Liang lors de son week-end amoureux, il lui envoi juste un message : "Nï Hão ! Y a un gros problème dans le métro vers 77St, je vais faire un tour. Et qui sait, pqoi pas proposer nos services a la Ville ? Te tiens au jus"

Une fois sur place, il ira surement s'installer là où il peut s'assoir sans que cela paraisse trop étrange pour la population. Pas trop près pour éviter d'être confronté à de trop forte sensation, mais suffisamment pour identifier le problème. Il commence à réfléchir a comment il va procéder pour faire son analyse.

Mais avant d'arriver à l'entrée de la station, il comprend vite un truc. Il est midi moins le quart, et donc dans un quart d'heure, c'est heure de pointe...

Et à la mauvaise nouvelle s'en joint une autre : à peine sorti de la station 68th street - Hunter College, il commence à pleuvoir à torrent. Wan est vite trempé comme une soupe, et il doit se presser s'il ne veut pas attraper la mort.

Lorsqu'il arrive en vue de la station sur 77th street, qu'il distingue à peine à travers le rideau continu de pluie, il sent les pulsations de son cœur s'accélérer. Le tambourinement de la pluie sur l'asphalte, sur le verre des bâtiments et le plastique des poubelles a dévoré tous les autres bruits. Wan a l'impression d'avoir plongé la tête dans l'eau. Tous les mouvements alentours semblent se produire au ralenti, même lorsque deux hommes s'empoignent et commencent à se taper dessus à quelques pas de lui. Il repère également les restes carbonisés d'une poubelle qui fume maintenant sous les torrents d'eau. Un peu plus loin, une vitrine a été fracassée par un jet de pavé, et les deux flics venus constater les faits sont en train de se hurler dessus comme des chiffonniers.

Wan à l'impression que son coeur et son crane vont exploser. Il se tient alors à la rambarde de l'escalier, plus pour sentir quelque chose dans la main, que d'éviter de tomber, le temps de reprendre son calme. De comprendre tout ce qui se passe autour de lui, et de faire le calme autour de lui. Mais l'extérieur lui semble si agité qu'il a du mal à calmer l'intérieur.

Il essaye de maîtriser les éléments qui sont autour de lui. Les sons, les odeurs, les images, les textures. D'analyser pour reprendre le dessus.

Emporté par le flot d'énergie négative, Wan perd complètement pied. Ses sens s'éteignent un à un et il perd connaissance.

Il n'émerge que lorsqu'on l'asseoit sur le rebord de la benne d'une ambulance. Il pleut toujours, mais on l'a éloigné des lieux, et Wan peut enfin reprendre pied. Un ambulancier afro-américain lui agite une lampe torche devant les yeux et lui pose des questions que le jeune homme met un bon moment à percevoir.

"...tendez ? Monsieur, vous allez bien ?"

Wan relève la tête pour voir la tête de l'ambulancier, puis fait un tour d'horizon pour voir où est-ce qu'il est.
Puis,
Je suis où ? Ca va aller merci. J'ai pas manger ce matin et j'ai du faire une crise d'hypoglycémie. Cette excuse, ce n'est pas la première fois qu'il l'utilise. Il est beaucoup plus simple de se débarrasser de son sauveur en promettant de manger ou boire un truc, plutôt que partir dans une explication spirituelle. Il promet d'aller s'acheter un truc à manger pour midi. Et une fois seul, il essaye de comprendre ce qu'il s'est passé exactement. Il essaye de se souvenir des divers témoignages qu'il avait lu lorsqu'il se documentait sur les phénomènes occultes.

Il serai bien revenu avec Liang, mais il le sait loin, et d'après ce qu'il a ressenti là bas, ce ne doit pas pouvoir attendre.
Wan appellerai bien une ami à Hong Kong, Shu Lau, qui est exorciste, pour avoir des conseils ou savoir si elle connait quelqu'un sur New York qui pourrai l'aider en cas d'un hanteur ou autre.

Mais dans tous les cas, il devra y retourner après.

L'ambulancier donne lui-même une barre chocolatée à Wan et le laisse partir avec une moue dubitative. Wan est maintenant seul, à environ cinq cent mètres de l'entrée du métro et à deux ou trois cent mètres du lieu de son mal-aise. Il est trempé comme une soupe, et tremble de tous ses membres. L'averse s'est épuisée, heureusement, et quelques rayons de coleil timides ont percé l'épaisse croute de nuages grisâtre.

[Fais-moi un jet pour ne pas attraper la crève (Vigueur + Résolution), et après, si tu veux faire quelque chose pour détecter le déséquilibre, tu peux, avec le groupement de dés que je t'ai dit (Calme + Occultisme), histoire d'en apprendre plus]

Le jeune chinois se secoue la tête afin d évacuer toutes les gouttes qui perlent sur sa tête. Il retire sa veste complètement trempée, et la tient par le col. Il préfère voir ce qui se passe là bas, quitte a tomber malade. Ça sera toujours mieux que cet énorme déséquilibre qui tourmente l'environnement du métro.

Wan ferme les yeux, et cale les pulsations de son coeur sur celles de la ville et de son reflet mystique, là où circulent les lignes de Qi. Il sent qu'un profond déséquilibre sévit, et que le fait qu'il l'ait ressenti dans le métro n'est pas une coincidence : c'est dans le souterrain lui-même que la rupture du flot d'énergie s'est produite. Il la ressent malgré la fatigue et le trouble laissé par son malaise car elle est violente. S'il veut en savoir plus, il devra descendre. A moins que les gens du quartier, ou le personnel du métro en sâche plus ? ...

Wan redoute d'aller dans le métro tout de suite. Mais quitte a savoir ce qu'il s'y passe, les gens du coin seront mieux informés.

Donc direction le Starbucks Coffee qui est a une centaine de mètres. D'une pour se réchauffer et se sécher un peu, mais surtout pour demander s'il ne s'est rien passé dans le coin dernièrement. Les serveurs et autres habitués seront à même de me répondre.

Je questionnerai pour mon ami (imaginaire) qui est reporteur et qui cherchait absolument un sujet sur les gens du quartier, leur vie de tous les jours. Pour peut être écrire un livre sur eux. L'ambiance des gens, s'il s'est passé un truc il y a pas longtemps, etc. Les trucs un peu bateau, mais qui donnerai un aperçu de ce qui se trame dans le coin, et pourquoi c'est aussi déséquilibré.



[HRP] on est quelle date en gros ?[/HRP]

Dans Un Starbucks situé au coin de la rue, les clients ne sont pas très locaces, mais finalement, en ciblant ses questions sur un éventuel incident au niveau du métro, Wan finit par entendre ce qu'il cherchait, et ce de la bouche d'une des serveuses, une afro-américaine d'âge moyen, minuscule et plus large qu'elle n'est haute :

"M'en parlez pas, fait-elle, sur le ton de la conversation, une vraie galère pour venir ce matin... Un "incident de personne" d'après eux. Encore un suicide, sans doute. Ca a dû être vers les premières rames, je prenais le service tôt ce matin..."

"Comment ça ? tu veux dire que quelqu'un est mort dans le métro ? tu dit un suicide ? oh, merde, encore. Les gens doivent être au bout du rouleau pour se jeter sous le métro comme ça. Ca du être atroce de voir ça. J'espère qu'il y a pas eu d'autres blessés dans le métro ou sur le quai. Ou encore j'espère que c'était pas encore une guerre de territoire. Des gangs, des racailles, ou des règlements de compte dealers. Y en a pas dans le coin ? Et tu veux dire que c'était vers quelle heure si tu étais déjà là ?

Dis, tu pourrai me mettre après, un Caffè Latte avec un muffin au chocolat s'il te plait ?"

Tout cela paraît bien étrange au jeune mystique. Les suicides, habituellement, ça ne fait pas autant de remous : une telle aura de perturbation Yin ne nait que lorsqu'il s'agissait d'un individu particulièrement puissant mort dans des circonstances réellement traumatisantes ou inhabituelles... Quelque chose d'étrange et de singulier a eu lieu ici... Mais quoi ?

"Des gangs ? Ici ? Non non non... C'est un bon quartier ici. Rien à craindre, honey. Je t'apporte ta commande tout de suite."

D'après la serveuse, ce sont les premières rames qui ont été perturbées, soit vers 4-5 heures du matin...

Le jeune chinois se pose au dessus de sa tasse chaude, humant l'air chaud, et blottissant ses mains autour de la tasse brulante. Wan les yeux fixés sur la mousse de son Caffè Latte, regarde dans le vide.
Alors, cette personne n'a pas dù se suicider. Soit quelqu'un l'y a pousser. Peut-être des menaces, harcèlements, enfin quelque chose qui à dù le pousser dans un état de torpeur avec comme seule issue le suicide. Bon, ça m'étonnerai. Ca n'aurai pas cet effet. Soit la personne s'est faite assassinée. Mais le hic, c'est que ça se serai vu si l'assassinat avait été "normal"... Tā mā de !

Puis quand il revient à lui, la mousse de son café a pris la teinte colorée du sirop d'Amande. La mousse marron forme alors un grand "C" alors que le reste est toujours couleur du lait. Wan plonge la cuillère dans sa tasse et dessine avec le dos de sa cuillère le croissant le lune formé par le sirop. Puis mélange le tout et prend une décision

J'aime pas ne pas savoir. Il faut que j'y retourne, je sais quel est le type de trouble qu'il y a eu là-bas. Encore un bon gros excès de Yin. Même si je sais pas ce qui à causé cette mort, je sais déjà qu'il s'agit d'une mort violente. En étant préparé, et sachant à quoi je m'attends, j'espère pas retomber dans les pommes. Enfin ça serai cool.

Décidé à ne pas se laisser submerger par le flot d'énergie Yin de la station de métro, Wan sort du starbucks et se remet à marcher d'un pas volontaire jusqu'à arriver en vue de la bouche et du lieu où, il y a à peine une heure, il s'est évanoui sans rien pouvoir faire. Quelques pas suffisent à l'amener jusqu'à la zone du déséquilibre, et immédiatement, ses muscles se contractent comme s'il avait reçu un coup dans l'estomac. Les restes de plastic coagulé, noircis par les flammes, ont vomi leurs ordures sur le pavé du trottoir, et deux chiens sont en train de se disputer les meilleurs morceaux, à se mordre jusqu'au sang. Les policiers sont partis, et la vitrine a été entièrement vidée, et la vitrine taguée d'un "A" d'anarchie écarlate; et là où deux hommes s'étaient bagarrés plus tôt, il ne reste qu'une constellation de tâches de sang sur un mur. La rue jusqu'à la bouche de métro s'est vidée, comme si les gens l'évitaient naturellement, sans vraiment savoir pourquoi.

[Tu peux me faire un jet de volonté +2d]

Je me recentre sur moi meme, forme une boucle en me serrant les mains, afin que mon Qi circule correctement dans mon corps. Je me doute que ça va etre puissant vu le Yin que ça dégage en dehors du métro.

Sur ses gardes, Wan parvient à encaisser le flot d'énergie négative qui l'agresse. Il demeure grandement diminué, mais il ne s'évanouit pas. Il progresse à pas lents vers la bouche de métro. Lorsqu'il arrive à quelques mètres seulement, un homme seul, habillé d'un vieux jogging crasseux, fait irruption de la bouche de métro. Ses traits slaves sont tirés par une expression de rage profonde, et quand il croise Wan, il le bouscule d'un coup d'épaule.

"Hey, r'garde où tu vas, sale niakoué, j'vais t'fumer moi !"

Et sans crier gare, il lui lance un coup de poing au visage.

[1 succès, 1 niveau de blessure contondante. Fait aussi un jet de volonté]

Wan sent le voile rouge de la colère passer une fraction de seconde devant ses yeux, son coeur s'emballe. Mais par un énorme effort de volonté, il repousse cette colère qui tente de s'emparer de lui. A nouveau maître de lui, il rentre dans ses routines d'entraînement en saisissant le poignet de son agresseur pour lui faire faire un tour complet : l'homme tombe à genou en poussant un râle de douleur. Wan pense ainsi l'avoir contrôlé, mais l'homme semble alors perdre complètement le contrôle. Il se débat comme un forcené, et si Wan ne reprend pas sa prise, il se dégagera en se disloquant l'épaule au passage.

[je prends tes 3 jets suivants, 1 succès]

Wan est surpris par la violence de la réaction de l'homme, et il doit reculer d'un pas, repoussé par le geste désespéré de l'enragé, dont l'épaule doit lui faire souffrir le martyr. Pas la moindre trace de douleur sur son visage, cependant. Wan n'y voit que de la haine, de la rage qui bouillonne, inhumaine dans son intensité. Elle irradie de ce corps qui n'est plus un homme mais une bête assoiffée de sang, babines retroussées, un filet de bave écumante perlant au coin de ses lèvres.

[si tu veux te battre, fais un jet d'initiative (1d10 + Initiative, lui a fait 4) ; si tu veux fuir, fais un jet de Vigueur + Athlétisme ; si tu veux faire autre chose, dis-moi quoi]

"Tā mā de !!"

Mais qu'est-ce que c'est que cette merde ?!? S'il veux pas se calmer, ou plutot si j'arrive pas a le neutraliser, j'me casse !

Wan lui colle une mandale, espérant vite le sonner, mais l'homme, dans sa rage, semble à peine la sentir. Il enchaîne en lançant de lours coups de poing, aussi violents que des coups de maillet.

[1 succès, 1 point de blessure contondant ; il n'a plus de défense, tu dois donc lancer 4 dés car tu as toujours un malus de 1]

Wan et le Slave sont toujours aux prises, le premier à petits gestes calculés, issus de ses années d'entraînement, et l'autre à grands mouvements violents, poussé par la rage, et sans doute par des années de pratique dans la rue. Mais l'asiatique est trop vif, et il réussi à coller une frappe de la paume dans le plexus de son adversaire sans que celui ne parvienne à le saisir dans ses grosses mains calleuses.

[Le Slave a reçu 3 points de blessure létale en s'arrachant à ta prise et deux points de blessure contondante depuis, il commence à faiblir, encore 2-3 et tu penses qu'il sera hors-jeu ; il n'a fait aucun succès sur son jet d'attaque ; grâce à l'adrénaline, tu perds ton malus de -1, tu as donc tous tes dés, soit 5]

Le jeune homme enchaine les mouvements de kung fu. Jamais il n'avait eu à se battre contre tel adversaire. Mais Wan voit que cet homme agit par rage. Donc il va pouvoir avoir le dessus s'il garde le contrôle de lui même, en gardant son calme, et en faisant abstraction de l'environnement belliqueux.

L'enchaînement suivant se termine par un coup direct à la mâchoire, et le regard du Slave se vide soudainement : l'homme s'effondre, sonné pour le compte. Pourtant, Wan n'y trouve aucun réconfort. La colère continue de tourner autour de lui dans ce maelström d'énergie négative.