[Appart' de Big Bear] On boit une mousse et on oublie tout

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Après avoir garé Stahldeesse dans son box attitré et l'avoir soigneusement mise en sûreté, le teuton entraîna à sa suite la petite troupe. Bien que l'immeuble n'était pas franchement engageant de l'exterieur, l'interieur avait un tantinet d'entretien, et les rares tags qui ornaient les murs tenait plus de l'oeuvre d'art d'un artistste des rues que du gribouillage de délinquant. Arrivé au troisième étage, le biker enfourna ses clefs dans les deux serrures de la porte en bois qu'il poussa dans un couinement aïgu.

"Faites pas gaffe au bordel"

Bien que le quartier soit assez pauvre, l'appartement avait une taille raisonable, sûrement fait de deux studios, et respirait la moto, l'Allemagne, le biker et le fauve. La porte donnaît sur la salle à vivre: une vieille télé trônait sur une étagère artisanale et la table était constituée d'un pneu de voiture supportant un grand morceau de béton tagué et parsemé de petits impacts, comme des impacts de balles. Un canapé en cuir usé était occupé par un cuir, quelques canettes vides écrasées, et trois ou quatres vinyles. Un vieux tapis s'approchant plus de la couverture de déménagement que de l'ornement mais néanmoins très confortable décorait le sol. Deux fenêtres aux rideaux tirés était séparés par des cadres contenant des affiches de vieux films de motard, dont easy rider, des disques de rock encadrés, un tee-shirt suspendu au beau milieu du mur le plus imposant de la pièce, et quelques pièces de moto servait tour à tour de déco, stock ou encore une jardinière faite d'un vieux reservoir et contenant une plante de salon quelconque. deux fauteuils rembourrés complétaient le décor. Pointant le doigt vers la gauche le biker expliqua rapidement:

"La porte là bas, c'est la cuisine, si tu prends à gauche devant la cuisine, y a la salle de bain et un placard."

Puis il pointa la porte juste à droite de sa petite personne:

"Ici c'est ma piaule, voilà... Installez vous, le canap' est solide."

Passant le long de la table il ramassa un jeu de cartes éparpillées, ainsi qu'un cendrier plein, shoota les canettes qui reposait sur le canapé pour les envoyer valdinguer par terre et partit dans la cuisine. Il en revînt rapidement avec le cendrier vide et un pack de bières au nom imprononçable. Posant le tout sur la table, il tapota le morceau de béton de sa main:

"Ca, c'est un bout du Mur! C'est mon père qu'y la récupéré! Lui et des potes y z'ont foncé dans le mur avec leurs bahuts pis yz'en ont ramené des bouts. Et comme mon père est v'nu ici avec son bahut bah on a gardé le bout et j'en ai hérité."

Posant une assiette contenant quelques restes de viande par terre, le biker s'affala sur son canapé, après avoir lancé une bière à chacun de ses camarades. Puis il sortit un paquet de cigarillos de son cuir posé sur le canapé et en porta un à sa bouche qu'il allumâ avec un briquet à essence. Une odeur âcre de tabac caracteristique de ces engins sortit de la bouffée, puis il lança le paquet à Gabrielle:

"Fait gaffe, y piquent..."

Sur ces mots, un gros chat de goutière orange et blanc arriva en dandinant pour commencer à bouloter les restes déposés par le teuton sur le sol qui déclara d'un ton formel:

"Et voici Silent Grey... tel chat, tel maître... J'parle du corps de Dieu Grec"

D'un petit rire gras, le biker essaya de réchauffer l'athmosphère et invita ses camarades de meute à lancer la discusson.

(à vous de deviner le mystère du nom du chat ^^ un bonbon à celui qui gagne)

Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 12/05/2007

Gabrielle jaugea la tanière de Bear d’un rapide coup d’œil. En réalité, l’endroit ressemblait à peu près à ce qu’elle imaginait. La piaule d’un passionné un brin bordélique.

Elle réagit immédiatement à l’invitation de Gunther à s’asseoir, se laissant choir dans le canapé sans grâce. Bien qu’abimé et passablement défraîchi, il était relativement confortable. En tout les cas, ça faisait du bien de faire un pause après tout le ram-dam d’aujourd’hui.

Quand Gunther lui lança le paquet, elle le rattrapa à la volée. Elle sourit à Gunther, portant un cigarillo à ses lèvres, l’allumant dans la foulée.

Monsieur sait comment parler aux femmes !

Elle tendit ensuite le paquet à Travis, quasi-certaine que le padre ne refuserait pas un tel plaisir.

Elle s’enfonça dans le canapé savourant sa première bouffée. Puis elle fit quelques signes au chat, Silent Gray, pour l’attirer. Elle adorait les chats depuis qu’elle était toute gamine.

Elle tira une nouvelle bouffée et attendit que les autres s’installent et lancent la discussion. Elle avait déjà exposé son avis tout à l’heure, et elle ne voulait pas jouer les radoteuse.

Nombre de messages : 343 Date d'inscription : 02/05/2007

L'appart' de Bear était tout simplement cool. Aux yeux de Gretchen. Il y avait même un chat ! Affublé d'un nom historique qui plus est ! Bear et les motos... Gret' ne se limitait pas autant, s'intéressant à tous les trucs clinquants depuis qu'elle était en âge de tenir un tournevis ; elle en avait déboulonné des choses dans la maison ! Enfin, ces temps-ci, sa fascination se focalisait sur le thème des armes à feu, avec un petit plus pour tout ce qui était utilisé durant la Seconde Guerre Mondiale. Bref : bière !

Gretchen se vautra dans le canapé, à côté de Gabrielle, son regard passant du morceau de Mur au pack. Un bout de son histoire se trouvait là. Tout près d'un autre élément vaguement allemand. Ouais, le Mur était plus intimidant que la bibine. Gret' se prit une bière et commença à la boire, toujours un peu fébrile ; c'était braver un interdit. Elle aussi essaya d'attirer le chat...

Nombre de messages : 136 Age : 44 Date d'inscription : 13/05/2007

Travis acquiesça d'un air satisfait en entrant dans l'appartement. Il s'installa confortablement dans l'un des canapés et soupira. L'endroit était peut-être moins ordonnée que son antre, mais il appréciait le naturel des lieux, le reflet parfait de son frère de meute.

Il reçut la bière d'une main, puis les cigarillos de l'autre. En trois mouvements, la bière était décapsulée et le cigare allumé. Il prit une profonde inspiration puis fit passé son zippo à Gabrielle. Dans le silence qui suivit, son attention see tourna vers le vinyles sur le sol qu'il ramassa pour jeter un coup d'oeil à ce que la discothèque de Gunther avait dans le ventre.

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Bear regarda d'un air satisfait les différentes réactions de ses frêre et soeurs de meute. On ne peut pas dire que Gunther accordait beaucoup d'importance au côté "déco" de son appartemment, mais il aimait bien mettre deux trois breloques de temps en temps, et le reste devait juste être confortable/pratique/pas cher. Buvant la moitié de la bière à la première goulée, il soupira en enfonçant son crâne dans le fond du canapé. Il passa son regard de camarade en camarade, s'attardant un peu sur chacun, le cigarillos coincé entre ses levres étirées en un petit sourire. Peut-être s'attendaient-ils à une tanière plutôt qu'à ça... Enfin... Gabrielle semblait avoir jeté son dévolu sur le cigarillo et Silent Grey qui semblait absorbé, comme à son habitude, par la nourriture, une fois rassasié, il irait sûrement voir l'une ou l'autre des filles pour se faire dorloter, un vrai dragueur.
Gretchen elle semblait fascinée par le bout du Mur. Etant, après Stahldeesse, sa fierté, Gunther eût du mal à se retenir de faire ne petite discussion sur le sujet, et s'amusa de la tension dont semblait faire preuve Gretchen à boire une simple bière.
Enfin son regard se posa sur "el padre" qui semblait interréssé par les quelques vinyles. De ceux qui se trouvaient là, il n'y avait qu'un millième de sa collection, et bien qu'il ait un lecteur cd, Gunther aimait bien collectionner les vinyles et les écouter. La plupart étaient des morceaux de rock, hard rock, metal, death metal, grind metal, etc... Enfin, des trucs de rockeurs, et pas forcément catholiques... Un de ses favoris trainait là... "Born in the U.S.A", Springsteen. Chanson à texte.
Posant la bière sur la table, il se décida à lancer la conversation puisqu'apparemment personne ne semblait vraiment décidé.

"Dites, j'pensais à un truc là comme ça... Parce qu'on a pas mal parlé territoire, mais ...avant aujourd'hui, vous faisiez quoi? Vous etiez qui ? J'connais un peu Mauser, mais p'têtre pas vous. Enfin, j'dis ça...Mais si on est une meute faut se connaître avant de connaître le territoire nan? Et quoi de mieux qu'une mousse pour ça ? 'Fait, s'tu veux mettre un disque Trävis, te gênes pas!"

Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 12/05/2007

Gabrielle eu un léger tressaillement lorsque Gunther pausa sa question. D’où elle venait… Elle aurait bien été tentée de répondre « d’une benne à ordure », mais il fallait avouer que ça faisait plutôt court comme réponse.

Elle tira une profonde bouffée sur le cigarillo, comme pour se donner du courage. Elle n’était pas particulièrement fière de ce qu’elle avait fait avant de rejoindre la meute. Cela dit, Gunther venait de leur sauver les miches aujourd’hui, et à défaut d’être récompensé de suite par le poste d’Alpha, il méritait bien de savoir.

Elle attendit un instant avant de commencer à parler, pour être sur de ne pas se faire couper la parole. Parce qu’elle savait qu’une fois lancée, elle ne s’arrêterait pas. Tout risquait de sortir d’un bloc.

Ok, on y va, sans filet…

Elle attrapa une des bière sur la « table » chargée d’histoire de Gunther, la décapsula et but une large gorgée pour hydrater sa gorge.

Preums…

Dit-elle d’une voix peu assurée. Elle s’enfonça dans le canapé, la tête en arrière, contemplant le plafond.

Par ou commencer ? J’ai l’impression de passer un entretien d’embauche.

Elle soupira, puis se redressa un peu, fixant cette fois ses yeux sur le bout de mur.

Je suis vraiment originaire d’Espagne, un bled perdu que vous ne trouverez jamais sur aucune carte, je pense. Mes parents ont immigrés aux Etats-Unis quand j’avais cinq ans, alors j’ai pas trop de souvenir du pays, à part la langue…

Les premières années ont pas été jouasses, mes parents ont survécus en faisant des petits boulots de merde, de ci, de là.

Elle tira une nouvelle bouffée sur le cigarillo.

Ca me fait marrer quand j’y repense. Ils sont venus ici en espérant y trouver une vie plus facile qu’en Espagne, et ils sont tombés dans une situation plus désastreuse. Enfin, c’est ce qu’ils m’ont dit quand j’ai été en âge de le comprendre. Mais ils ont tenus bons et s’en sont sortis. Pour la petite histoire, ils tiennent aujourd’hui une épicerie à Chicago.

Elle marqua une pause. Elle n’avait pas revu ses parents depuis tellement d’années maintenant. Elle se sentit un peu coupable. Consciente qu’elle venait de marquer une pause, elle se racla la gorge et reprit.

Ensuite, je vous passe les détails, mais quand je suis rentré au lycée, j’ai voulu me lancer dans des études sur la botanique et la géologie. Ouais, marrez vous, j’voulais devenir une gentille écolo protectrice de la nature. Le cliché du bon petit Uratha. Seulement, à l’époque, je n’avais pas encore subit mon premier changement. J’avais juste le déplaisant souvenir de ce corniaud du diable qui m’avait chiqué le bras un soir que je rentrais à la maison. Le changement s’est produit vers la fin de mes études. Je…

Les souvenirs affluaient dans l’esprit de Gabrielle. Ce jour là, elle avait tué trois hommes. C’était quelque chose qu’elle ne se pardonnerait jamais, tout comme le carnage qui devait survenir quelques mois plus tard, dans les rues mêmes de New-York. Elle avait son cigarillo vissé entre ses dents et se tordait les mains nerveusement.

Disons… disons que mon changement s’est très mal passé. Il y à eu…des… des complications. J’était terrifiée par ce qui m’arrivait, alors, j’ai quitté Chicago dès que j’ai pu, et il se trouve que le bus dans lequel je suis monté allait à New-York. Ouais. J’ai planté mes vieux et j’ai pris la tangente. Pas très pro pour l’esprit familial.

Ensuite… j’ai essayé de me débrouiller comme j’ai pu, et…

Elle soupira. A bien y réfléchir, elle commençait à regretter de s’être lancée.

J’ai vécu là ou j’ai pu quelque temps, essayant d’oublier ce que je croyais être un cauchemar dû à un excès de Tequila sunrise. Mais il s’est passé quelque chose…

Le souvenir de sa seconde boucherie lui revint. Combien de personnes avait-elle tué en tout à ce jour ? Si ça se trouvait, elle était presque à égalité avec quelques uns des serial killers les plus déjantés.

J’ai… rencontré un Uratha. Wilhem. Un mec extra. Disons qu’il m’à fait l’équivalent de cours de rattrapage et qu’il m’à fait lire le manuel du « bon petit Uratha », pour faire simple. J’ai vécue avec lui quelque années, jusqu’à ce qu’il soit… jusqu’à ce qu’il soit assassiné, il y à environ un an.

Cette phrase, elle l’avait presque dit à la vas-vite, comme si elle avait lutté pour le dire.

Et je jure que je retrouvais un jour les fils de puta qui l’ont tué. Je le jure sur ce cuir qu’il m’à offert !

Sa bouffée de colère soudaine s’évapora quasi instantanément, et elle regarda ses compagnons l’air gênée. Elle écrasa le peu qu’il restait de son cigarillo dans le cendrier le plus proche, concluant par une note d’humour forcée.

Et pour ceux qui n’auraient pas encore saisie… J’ai tendance à devenir un moulin à parole quand je m’y met.

Elle se tut ensuite, attendant que quelqu’un d’autre prenne la parole.

Nombre de messages : 136 Age : 44 Date d'inscription : 13/05/2007

Travis gratta un de ses favoris du revers de sa grosse main.

Wow, pas très jouasse ton histoire, frangine. Moi je vais faire moins long. Vous savez tous que j'étais flic. Inspecteur, pour être précis. J'étai fort pour me fondre dans la masse alors j'ai fait beaucoup d'infiltration, pris beaucoup de risques, me suis fait pas mal d'ennemis. Quand j'ai démissionné, mes supérieurs était autant soulagés que déçus : ils savaient que tôt ou tard, on allait me retrouver et me descendre, et un flic assassiné, ça fait tache au JT.

Il tira une dernière bouffée sur son cigarillo déjà presque trop consumé. Le bout lui brûla légèrement les doigts. Il jeta le mégot dans le cendrier et contempla une seconde la régénération à l'oeuvre d'un air absent. Une fois la plaie refermée, il reprit.

Mon changement... C'était avant que je démissionne... C'était flippant. J'ai cru que je devenais fou. Mais finalement j'ai compris, j'ai accepté les pouvoirs qui m'avaient été offerts. Je ne vais pas vous seriner avec Dieu, mais c'est ma foi et le côté spirituel de mon expérience qui m'ont permis de tenir. Et maintenant je sais ce que je dois faire. Quelque chose est en tran de pourrir dans cette ville, dans ce monde. Et je compte bien prendre part à son salut. C'est notre tâche, et c'est mon but.

Il prit une gorgée de bière avant de conclure.

Maintenant, j'habite dans le Bronx, et quand je sers pas la meute, je protège l'église de ma paroisse... C'est un sale quartier, et les gens ne respectent plus le sacré, sauf si on leur fait comprendre qu'il existe toujours des gens pour le protéger.

Nombre de messages : 343 Date d'inscription : 02/05/2007

Gretchen était née bien après les disques microsillons et ce qu'elle écoutait en général n'était pas assez vieux pour ne pas connaître le compact-disc. Ce qui n'empêchait pas la jeune fille, voyant que le chat ne se montrait guère enthousiaste, de fouiner dans la collec' de Big Bear ; est-ce qu'un Angel écoutait du Candlemass ?

Gret' s'arrêta au milieu de ses recherches, comprenant que c'était à son tour de raconter son histoire... Ou pas. Soit, il lui semblait bienvenu de s'exprimer dans ce blanc. A quelques mètres du canapé, se dandinant, la jeune fille commença son "récit".

" Moi... J'suis la p'tite dernière. J'suis arrivée avec un décalage par rapport au reste de la fratrie - le plus jeune après moi à quand même vingt-et-un ans ! J'suis la seule Uratha avec Maman et y a qu'Papa qu'est au courant. Err... J'suis aussi la seule qui soit "aussi Américaine". Moi j'suis née à New York... Brem... Sinon, mon père fait mécanicien, y s'occupe de notre casse et d'autres trucs... Moi j'suis la seule à pouvoir vraiment l'aider dans tout ça, c'pas l'truc des autres ! On a plein de chiens aussi ! Err... Sinon, mon Changement, ça s'est produit quand des esprits ont esayé de me tuer en possédant des clochards... J'en ai eu deux ! Le dernier, c'est mon frère Heinrich qui l'a descendu. Et maintenant... Maintenant, mon rêve, c'est d'être la meilleure dans tout ce qui est "artisanat" comme j'ai entendu dire... Mais j'm'y connais pas encore assez en spirituel pour être efficace... " dit-elle sur une note plus incertaine, se mordillant l'index.

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Bear écoutait avec une grande attention, bien qu'adossé au fond de son vieux canapé. Un indice très simple de son attention était le fait qu'il s'était tout bonnement arrêté de boire et que son mégot se consummait seul, un gros tas de cendres pendant au bout. L'histoire de Gabrielle lui avait un peu foutu un coup, apparemment, elle avait pas vraiment eut de chance, c'est le moins qu'on puisse dire, mais en plsu, ça semblait pas tassé pour un poil en ce moment même... Il faudrait que la meute se penche sur "le cas Renarez"...
Les deux histoires suivantes était plus simples, mais tout aussi enrichissantes. Le teuton ne pû s'empêcher de sourire quand Travis parla de son côté catho à mort etgrenouille de benitier. Imaginer le flic à la carrure imposante agenouillé devant un autel, une petite vieille avec lui et chantant "Jesus reviens" failli même carrément déclencher un fou rire. Une sorte de choc thermique moral après l'histoire de l'espagnole.
Puis ce fût au tour de Gretchen, il connaissait la bête en gros pour le côté teuton et la casse des Schüldich que certains de ses frangins fréquentait apparemment quand il s'était renseigné sur la petite nouvelle de la tribu qui lui semblait prometeuse. mais pour tous le reste, il n'en savait rien. Hochant la tête à la fin de son récit, il soupira, et bût une gorgée de bière.
Baissant les yeux, ilvit le petit tas decendre de son mégot qui venait de s'écraser sur son tee-shirt troué. pas de trou supplémentaire, juste une vision tout aussi déprimante que l'histoire de la grande rahu. Balayant les dechets d'un revers de la main, il tira une puissante dernière bouffée avant d'écraser le cigarillos dans le cendrier, un cache de moulin d'une vieille brêle.

"Bon, bah c'est parti pour le cas Gunther... Alors moi j'ai vécu un bon bout de temps au pays avant de venir ici. J'ai connu le mur tout ça, la chute, les soldats, les restrictions. J'y suis resté jusqu'à La chute, ma mère était resté de l'autre côté, et on pouvait pas partir sans elle, c'était déja suffisamment enrageant de voir ces salopards piller notre ville et detruire nos familles. Alors après on a quitté l'Allemagne, on était pas forcément à plaindre, mais pas des riches non plus. On s'est installés à Harlem. J'vous fait pas l'topo, j'pense que tout le monde connaît Harlem, mon frangin et moi on était blanc, et à harlem... On a passé en gros toute notre jeunesse à taper sur des gars pour se défendre, mais nos parents ont fini par déménager à Brooklyn assez rapidement, mes parents ont facilement repris un train de vie proche de l'ancien. Après avec mon frêre comme on a pas pu beaucoup chauffer les bancs des écoles, moi j'suis parti bosser, lui il a fait des études courtes de mécanique. Maintenant iil a un garage pour camions. C'est à cette époque que j'aiconnu mon club, quand j'ai reussi à me payer ma bécane en fait. J'roulais beaucoup et on s'est connus et on est devenus potes. Du coup j'ai changé de taff'. Fin de l'évolution."

Attrappant sa bière, il bût le peu qui y restait et tout en en décapsulant une deuxième il reprit:

"Mon changement ç s'est produit un soir que je suis passé à Harlem seul près de mon ancienne baraque, juste histoire de voir comment ça se passait. Des gars qui avait causé de gros soucis à moi et à mon frêre, dont mon frêre se souvient, m'ont reconnu, ils ont frappé, une fois, je ne pense pas plus. Le lendemain, mon oeuvre faisait la une des journaux. Le truc c'est que les Farsîl Luhal m'ont assez facilement trouvé, il y en a un qui bossait avec mon père et il sentait le Uratha dans la maison. Voilà... Fin."

Une grosse goulée de bière bruyante vînt ponctuer ce recit d'un point final. D'un toussotement, Bear essay d'inciter, avec peu de discrétion, ses collègues à reprendre la conversation.

Nombre de messages : 343 Date d'inscription : 02/05/2007

" Moi j'dis... "Commença Gretchen qui, déçue de ne pas avoir trouvé ce qu'elle cherchait dans la collection de Big Bear, prenait enfin la peine de réfléchir à ce qui avait été dit." 'faut qu'on passe à autre chose comme sujet d'conversation, tout d'suite, parce que c'est triste là. Déjà, toi, viens là ! "Dit-elle tout en attrapant le chat de Gunther, l'emmenant, avec elle, se vautrer dans le canapé, à côté de Gabrielle. Se collant, même, à l'Espagnole. Et lui posant le chat sur les genoux ; une thérapie aux ronrons, il paraît que ça détends ! Car, dans l'esprit de Gret', Gaby avait bien besoin de câlins... Après tout, elle était la plus isolée de la meute ; Bear avait ses frangins, Gretchen sa famille et Travis les bonnes gens de sa paroisse. Et le Seigneur, bien sûr. Enfin, maintenant, Gabrielle avait une meute - et notamment une Mauser affalée sur elle.

Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 12/05/2007

Après son long monologue, Gabrielle s’était calé dans le canapé, se murant dans le silence, se contentant d’écouter, pendant que ses compagnons de meutes prenait le relais.

Elle fut touchée par l’histoire de Travis. Ses parents à elle était très croyants, et elle se dit que l’ex-flic avait du remettre sa foi en question à de nombreuses reprises après son premier changement. Sans compter qu’elle trouvait vraiment admirable son dévouement. D’abord en tant que policier – pour ce que ce corps de métier était considéré aujourd’hui, il n’y avait qu’à voir le ressentiment qu’entretenait Gretchen envers Travis – puis en tant que… comment dire ? Homme d’église ? En tout les cas, il avait quelque chose à lui en dehors de la meute, et cette paroisse qu’il défendait lui donnait l’occasion d’utiliser ses dons d’Uratha pour faire le bien autour de lui.

Gretchen embraya peu de temps après que le padre ait finit de parler. Elle qui était d’habitude débordante d’énergie à l’excès, elle semblait comme anxieuse de raconter son parcours. Etrange. Peut-être étais-ce parce que, du haut de ses 16 ans, elle avait un vécu moins riche que les autres membres de la meute. Gabrielle regarda la jeune fille d’un œil nouveau quand elle déclara avoir détruits deux esprits seule. Certes, elle savait sa compagne teutonne capable, mais pas à ce point là. En tout les cas, elle au moins avait des projets d’avenir plus concret qu’une vendetta chaotique et désordonnée.

Vint enfin le tour de Gunther. A voir son habituel air jovial, on devinait difficilement qu’il avait vécu une adolescence difficile. Mais le biker semblait plutôt bien s’accommoder de la chose. Il fallait bien dire qu’aujourd’hui, il avait la chance de vivre de ses passions, chose rare. Plus Gabrielle l’écoutait, plus elle était certaine qu’il ferait un bon Alpha. Gunther était un parfait mélange d’énergie bouillonnante et de calme contemplatif. Bon, ok, ça ne sautait pas aux yeux quand on voyait sa tronche de hell’s angel et son embonpoint naissant, mais tout de même. Il restait quelqu’un qu’elle appréciait. Comme tout les autres membres de la meute, du reste.
Sans compter que….

Sa réflexion fut interrompue par le duo Gretchen/Silent Gray. Elle sourit à la jeune fille, profitant de la proximité du chat pour le caresser. Elle tapota sur l’épaule de Gretchen pour montrer qu’elle appréciait le geste, même si elle se sentait passablement gênée. Elle n’aurait pas du en raconter autant sur elle-même. Quoique, à bien y réfléchir, ça l’avait un peu soulagée, quelque part. Elle joua un peu avec le chat, puis pris la parole.

Désolé d’avoir sappé l’ambiance, bambina. Cela dit, je n’ai pas de raisons de craindre l’avenir avec une meute pareille ! Qu’ils se ramènent, les fauteurs de trouble ! Ce quartier qui nous à été alloué, on va lui donner un bon coup de balais dans les jours qui viennent…

Nombre de messages : 653 Age : 41 Date d'inscription : 03/05/2007

Alors que la tension commence à quitter la pièce, et que les membres de la meute prennent leurs aises en parlant de choses légèrement moins sérieuses, le bruit de coups frappés à la porte les fait tous sursauter. Ils se répètent, insistants mais pas pressés.

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Décidemment, le plan de Gunther semblait tomber à l'eau. Il ne pouvais pas en vouloir à Gabrielle, à vrai dire, c'était plutôt à lui-même qu'il en voulait. Mais, tout en haussant les éaules, il se dit qu'après tout, il ne pouvait pas le savoir, mais que surtout, il était nécessaire que les membres de la meute sache de quoi il retournait. Néanmoins, l'ambiance se refroidissait, à peine ralentie par l'intervention de ce pantouflard de chat qui devait desormais se complaire, le ventre plein massé pr les mains féminines. Rhalala, la preuve vivante que gros bide ne signifie pas forcément aucun charme ! Gunther se leva, et alla farfouiller dans le petit meuble bas qui se trouvais à la droite du canapé. Des bruits facilement reconnaissables en emmanèrent, et le biker revînt les bras chargés. Cette fois, il posa un petit verre pour chacun des membres qu'il remplit genereusement d'un geste expert:

"CA! Ca ça va réchauffer l'ambiance ! Du Schnaps allemand, et du bon ! C'est un oncle qui m'l'envoie! C'est d'l'artisanal, par contre j'vous préviens, y râcle, enfin, faut avoir l'habitude quoi..."

Levant son verre devant lui, il attendit de voir ses compagnons faire de même. Mais à peine sa main eût-elle décollée que des coups resonnèrent à sa porte. A cette heure-ci ? Qui ça pouvait bien être ? Surpris, le biker posa son verre sur la table, posant son doigt sur sa bouche en signe de se taire il se dirigea vers la porte, attrappant sa vieille batte au passage, il lança:

"Ja? Wer ist da?"

Puis, il ouvrit sa porte, tenant sa batte de la main gauche. Il n'avait pas pour habitude d'être méfiant, mais ce qui s'était passé ce soir là avait un peu changé la donne pour les deux ou trois jours à venir, et mieux valait asurer ses arrières, mais après tout, c'était peut-être juste les frangins qui s'emmerdaient...

Nombre de messages : 653 Age : 41 Date d'inscription : 03/05/2007

A la porte se trouve un vieux type un peu débraillé, sa peau noire usée et ridée comme un vieux parchemin, son imposante crinière de dreadlocks grises rejetée derrière ses épaules et tombant jusque dans le bas de son dos. Ses vêtements ont vu de meilleur jours : un vieux jean délavé et troué attaché d'une ceinture en corde, un t-shirt d'une couleur indéterminée et une veste en jean dont les manches ont été arrachées, laissant apercevoir l'épaule du vieux dreadeux sur laquelle est tatoué un simple cercle noir.

Il s'est placé à quelques pas de la porte et lève les mains en signe de paix. Les sens supérieurs de Günther lui donnent une certitude : un Uratha.

- Désolé mon frère d'ainsi empiêter sur ton territoire personnel. Traditionnellement, j'aurai hurlé à la lune pour m'annoncer, mais dans cette ville de fou, ça attirerai de mauvais regards vers nous. L'heure n'est pas à l'insouciance si notre peuple veut survivre.

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Gunther écarquilla les yeux en voyant ce rasta. Sa main se rafermit sur sa batte, surtout quand il leva les mains en l'air en signe de paix. On viens pas à des heures pareils chez des mecs qu'on connaît pas, habillé comme il l'était sans vouloir un truc louche... Bizarre. Mais.. Mais ce gars était un Uratha! Et apparemment, il venait parler de choses urathiennes... Regardant dans le couloir avec un air mauvais, Gunther fini par se reculer et ouvrir la porte, la batte à la main. Il désigna le salon où la meute était réunie de la tête et referma aussitôt la porte derrière l'invité surprise. Changeant sa batte de main, il humait discrètement l'air... Pas de doutes possibles, un Uratha. Mais à un contre 4 pas de danger. Si ce n'est pour le mobilier du biker. Soupçonneux, et l'exprimant clairement, il lança avec bien peu de sympathie, mais beaucoup de fermeté:

"Qui t'es ? D'où tu viens? T'es d'quelle meute? Et surtout pourquoi ? Et pourquoi aussi tard ?"

Nombre de messages : 653 Age : 41 Date d'inscription : 03/05/2007

L'homme entre, calme et mesuré, sans la moindre once d'agressivité en lui, mais pas soumis pour autant. Il respecte la prise d'autorité de Gunther qui est maître chez lui, et s'incline comme un visiteur.

- Je me nomme Ivory, je suis le porte parole des guerriers du cercle.

Il indique le cercle tatoué sur son épaule qu'il dessine d'un geste du doigt.

- Nos deux territoires sont contigües, je viens donc vous saluer et vous parler un peu plus en détail de notre coin, ce qui pourrait être à votre avantage. Nous sommes frères et voisins, ce qui est à votre avantage est également au nôtre. Quant à l'heure, nous sommes des créatures nocturnes. Je ne pensais pas déranger. Mais si j'arrive au mauvais moment, je peux repartir et on se rencontrera une autre fois.

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Un étrage sentiment de soulagement envahis Gunther. Bon, c'était pas grave, bien au contraire. Par contre, il avait fait partir les hoses sur une mauvaise base. Il allait falloir rattrapper les choses sur le plan de la politique exterieure. Délaissant sa batte à côté de la porte, il tendis sa grosse main à l'Uratha:

"Non,non, entres. Désolé pour l'acceuil, on a eu... de petits problèmes à regler aujourd'hui, mais soit le bienvenu.Moi c'est Gunther, et voilà notre meute, La grande femme c'est Gabrielle, la petite c'est Gretchen et le grand bourru avec les pattes c'est Trävis."

D'un geste de la main, il onvia l'invité à s'assoir parmis eux, bien sûr, il aurait du être méfiant etc, mais bon, c'était un Uratha, et il était vrai que les meutes voisines auraient du passer dire bonjour. Mais bizarrement il aurait vu ça de façon plus...formelle. Bah après tout, ça le dérangeait pas vraiment le père Hauffman. Attrappant une bière du pack il la décapsula et la tendis à l'hôte:

"Une bière ?"

Puis il se rassit et attendit de voir ce que cet Ivory aurait à dire. Avec ses airs calmes et sa patience quant à la réponse du biker, il se dit que visiblement, 'était ou un elodoth, ou peut-être un cahalith... Voire un irraka. Mais le teuton pensait plus pour les deux premières solutions. Sur ce il invita au dialogue:

"Donc, tu disais que tu es des guerriers du cercle? Parles nous un peu de votre meute et des alentours s'il te plaît. A moins que vous preferiez une reunion plus... officielle ?"

Nombre de messages : 343 Date d'inscription : 02/05/2007

Gretchen n'osait pas vraiment le montrer, et encore moins le dire, mais elle commençait à fatiguer, entre l'heure tardive, l'effort physique et "spirituel"... La jeune louve n'avait même pas penser à se montrer méfiante comme Bear, laissant son Glock au chaud dans le fond de son sac. Non, Gret' était plus occupé à se blottir contre Gabrielle et se recroqueviller sur elle-même, façon louveteau se couchant et s'enroulant contre l'un des adultes de la meute. Elle gardait les yeux ouverts mais ils manquaient d'énergie, c'était visible... Et Gabrielle était quand même "confortable".

Plus franchement éveillée donc, Mauser suivait les mouvements du Rasta...

Nombre de messages : 136 Age : 44 Date d'inscription : 13/05/2007

Travis salua le nouveau venu d"un hochement de tête accompagné d'un signe léger d'une de ses énormes mains. Le vieil Uratha inspirait le respect, et il leur faisait honneur de s'être déplacé pour les rencontrer, eux, les nouveaux-venus.

Il ne prit pas la parole. Gunther avait déjà pris les devants, et il ne voyait pas de raison de prendre le pas. Aucune négociation n'était en cours, et il ne s'agissait pas d'un esprit. Travis savait que dans ce genre de situation, son frère de meute, qui commençait de manière de plus en plus évidente, sans peut-être s'en rendre compte, à assumer la position d'alpha de la meute, lui laisserait le champ libre.

Penché en avant sur son siège, les coudes sur les genoux, l'Elodoth écoutait attentivement et se préparait à sûrement prendre part à la conversation. La situation politique de leur territoire l'intéressait au plus haut point : il leur fallait en savoir plus s'ils voulaient survivre là où leurs prédecesseurs avaient échoué...

Nombre de messages : 253 Date d'inscription : 12/05/2007

Gabrielle n’avait pas vraiment réagie de façon immédiate à l’arrivée de l’uratha. Elle regardait Gretchen se blottir contre elle, à mi-étonné, mi-amusée. Après tout, même si elle était une Uratha, elle n’en restait pas moins une adolescente. Elle sourit vaguement. Gretchen se comportait comme si elle était sa petite sœur, et sans qu’elle ne sache pourquoi, ça lui plaisait. Peut-être parce qu’elle considérait la meute comme sa seconde famille.

Pour ce que j’ai gardé contact avec ma famille d’origine…

Elle caressa un instant les cheveux de Gretchen, les yeux dans le vague, puis se concentra enfin sur l’invité. Elle lui adressa un signe de la tête, lui souhaitant la bienvenue.

T’arrive pile au bon moment, mon pote ! Tu serais venu dix minutes plus tard, y’aurait pu eu grand-chose à boire ! En tout cas ça fait plaisir d’avoir le bonjour des voisins.

Gabrielle Appréciait la démarche de ce « rasta-man ». Un peu d’aide de la part des voisins ne serait pas de trop pour gérer le quartier. Cela dit, elle ne pensait pas qu’autant d’Uratha pouvait traîner dans le coin. Elle focalisa toute son attention sur cet homme, attendant qu’il parle.

Nombre de messages : 653 Age : 41 Date d'inscription : 03/05/2007

Ivory accepte avec plaisir une bière et salue chaque membre de la meute avant de s'asseoir. Il boit une rasade mais reste droit sur son siège, observant tour à tour les différents membres de la meute, notamment leurs taches de sang et les trous dans leurs fringues.

- Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Vous êtes tous couverts de sang et plein de trous, ça a déjà commencé le grabuge ? C'était pas les Pures quand même ?

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

L'uratha motorisé fut soulagé de voir le raastaccepter avec plaisir la bière. Apparemment, la méfiance de Gunther ne l'avait pas fâché plus que ça, tant mieux, ça évitera les préjugés sur la meute nouvelle qui n'a même pas encore de nom. Bon. Par contre, il allait falloir expliquer cette histoire de trous et de sang sur les habits. Et Gunther se dit qu'apparemment il valait mieux être honnête, même si toute la vérité ne perçait pas. Après tout, une meute n'avait pas a divulguer tout ses secrets aux autres meutes. Surtout quand celles-ci viennent juste de débarquer et que personne ne connaît qui que ce soit de cette meute. Il faudrait aller demander deux ou trois renseignements aux Tur central. "Padre" aurait ainsi sa première mission oifficielle d'elodoth du clan. Gunther tira sur le bas de son tee-shirt en le regardant d'un air nostalgique... Putain... Un tee-shirt de cette valeur... Et dire qu'il l'avait mis exprès pour aller à la réunion ce matin... Il aurait mieux fait de le laisser accroché au mur. Soupirant nostalgiquement, il leva les yeux vers le rasta avant d'expliquer:

"On traînaient dans le territoire pour faire une reconnaissance, et on a eu droit à un..."comité d'acceuil" façon drive-by par les habitants du quartier... Mais pas d'inquiétude, pas de Purs... Ils sont aussi barges que ça les Purs du coin? Et ils sont où en fait? Leurs terres commencent où ?"

Après tout, autant commencer à échanger hein. Peace'n'love bro...

Nombre de messages : 653 Age : 41 Date d'inscription : 03/05/2007

Le vieil homme cligne un peu des yeux, comme si le mot "Pure" salissait sa bouche.

- Ils ont mis la main sur tout le Bronx Botanical Garden et le campus de Fordham University. Ils sont nombreux, et même s'ils se mettent sans cesse sur la gueule et sont divisés en plusieurs factions, on a du mal à chopper des groupes suffisament petits pour les attaquer. Ils ont déjà tué des frères.

Il marque une courte pause puis demande :

- Je me demandais ce que vous saviez sur vos prédecesseurs, la meute de la pluie...

Nombre de messages : 281 Date d'inscription : 06/05/2007

Gunther hocha lentement et serieusement la tête. Botanical Garden et Fordham University? Pas de soucis, le teuton rangea soigneusement les lieux dans un coin de son cerveau et se pencha sur la table, atrappa sa bière en but une gorgée et reprit:

"La meute de la pluie..."

Il marqua une courte pause, comme si il se souvenait là d'un lointain souvenir. Non pas que ce fût le cas, mais il avait peu entendu parlé de cette meute et si tôt dans la journée qui avait été tellement rempli que cela en semblait presque loin. Mais tout d'un coup l'interêt pour cette meute lui tomba sur le nez et il se sentit pris d'une curiosité surpuissante. Fixant avec ferveur le rasta il lui demanda:

"Ben à vrai dire, non, personne ne nous en a rien dit, si tu pouvais éclairer not' lanterne sur l'sujet j'penses qu'on apprécierait tous. Parce qu'avec tout ce qu'on a déja expérimenté, il vaut mieux savoir qui est capable de quoi..."

Nombre de messages : 653 Age : 41 Date d'inscription : 03/05/2007

Le type commence à regarder un peu dans le vide. Il sort une petite boite en métal avec un drapeau jamaicain scotché dessus ainsi qu'une petite boite ronde en bois. Tout en parlant, il sort un peu d'herbe de la première boite qu'il broit dans la deuxième puis roule son joint sans vraiment y préter attention, aussi naturellement qu'il respire.

- C'était des bons p'tits gars, vos prédecesseurs. Ils sont souvent venus nous prêter main forte pendant des coups, quand on traquait un Nuzusul ou autre, histoire qu'on se fasse pas dominer par les Anshega. Y z'étaient pas comme ces (il grommelle une litanie d'insultes moitié patois moitié langue originelle) de l'autre côté de vot' territoire, ces briseurs de voeux, ces profiteurs incestueux... Quand la Pluie se concentrait sur la menace Anshega et essayait de nous aider, eux ils ont rien trouver de mieux que d'annexer une partie de leur territoire. Ils n'ont aucune compassion.

Son pétard est fini de rouler, et d'un geste semblant plus naturel qu'un clignement d'yeux, il se le colle dans le bec et tire profondemment dessus.

- Et puis y a eu ce dernier coup. On a repéré deux Pures qui se sont isolés des autres pour aller faire on ne savait quoi. On les a traqués et on les a attaqués, pendant que ceux de la Pluie faisaient diversion. On a fait passer l'envie de tater de l'Uratha à ces deux fous, et ils ont quitté la ville, mais, fiers de notre victoire, alors qu'on retournait au point de replis,on a retrouvé la meute de la Pluie complètement abattus. Ils avaient perdu un membre. Ils s'étaient séparés pour faire leur diversion, l'un d'eux n'est pas revenu. On sait pas ce qui lui ait arrivé. C'est pour ça qu'ils ont abandonné leur territoire. Ils cherchent leur pote, ou ce qu'il en reste. Il leur a fallu choisir entre territoire et meute. Vous savez ce qu'on choisit dans ces cas là...

Il marque une pause, comme en l'honneur du disparu, et tire une dernière latte sur son joint avant de le faire tourner vers les autre Uratha.