[South Bronx] Notre Territoire

HRP : Zut... Désolé les amis

Ah oui ! dit Travis, lorsque la mémoire lui revint.

Il se lança avec assurance le long de la West 190th, les mains profondemment enfoncées dans les poches de son pantalon.

Il y'en a un au bout de cette rue, à quelques centaines de mètres. Je sais plus comment il s'appelle. C'est un sens unique par contre, vieux.

Il tapa sur l'épaule de Gunther avant d'enfourner à nouveau sa large main dans sa poche. Tout en sifflottant, il continua à progresser le long de la rue, faisant signe aux autres membres de la meute de le suivre. Il n'en garda pas moins les yeux ouverts : ils étaient maintenant sur leur territoire, qu'ils savaient dangereux et animé. Il leur fallait rester sur leurs gardes.

" Go ! "

Que dire ? Gretchen changea de direction pour rejoindre Travis qui avait prononcé la formule magique ! C'était bizarre qu'il ait oublié le nom du bar mais tant qu'ils pouvaient tous se boire un peu d'alcool et manger des cacahuètes, c'était nickel. Ce qui était étrange et qui choqua Gret' c'était que les autres lui avaient semblé vouloir à tout prix trouver et écarter la menace qui devait avoir posé cette barrière mais que le mot "bière" avait fait disparaître tout ça. Trop forts, ces gens.

Bon... Un bar où on peut pas aller en bécane? Cela paraissait louche à Bear, et il n'aimait pas ça. le genre de bar qu'il avait l'habitude de fréquenter n'était pas seulement accessible aux motos. Il était nécessaire d'en avoir une, et une vraie, pas un de ces espèces de morceaux de plastiques nippons bizaroïdes, ou encore ces italiennes rondelettes et sans présence. M'enfin bon, la meute avait l'air de vouloir y aller... Soit. Regardant à regret sa Stahldeesse, il se mit à suivre la troupe de ses camarades:

"Bon... On y va. Mais si c'est un bar à pequenot endimanchés où un espèce de trucs de yuppies, même si ça m'étonnerait vu l'endroit, moi j'rentre pas. Un rade, un vrai! Et je paye la première tournée, oubliez pas!"

"Meumeunant" un air de rock chanté par un chevelu américain célèbre, faisant parfois entendre des raclements de gorges bestiaux. Il ne savait pas pourquoi, mais cette ruelle lui avait fait penser à cette chanson...

"I'm on a hiiiiiiighway to hell..... hiiiiiiiiighwai to hell.... dan dan dan..."

Suivant Travis, la meute franchit la distance qui les sépare du bar mystère de l'Elodoth. Finalement, ils débouchent devant une vieille bâtisse décrépie faisant l'angle. La végétation a repris ses droits de chaque côtés de l'allée poussiéreuse qui mène à une porte défoncée au pied de laquelle une enseigne git dans une flaque d'eau grise.

Une seule des vitrines n'a pas encore été brisée par des jets de pierres, et les vieilles affiches qui s'y trouvent, ainsi que l'enseigne usée où l'on peut encore lire le nom du tripot :"the First Round", identifient l'endroit comme un vieux bar de fans de boxe, maintenant déserté depuis quelques temps.

[Un petit jet de Perception (Astuce + Calme) pour tout le monde s'il vous plaît. Oubliez pas qu'on les fait là : http://tetishery.free.fr/des/]

Gabrielle jeta un coup d'oeil à la batisse, perplexe. Travis ne comptait tout de même pas les enmmener dans cette vieille ruine ?
Elle jaugea les alentours, et pris une profonde inspiration. Lentement, elle sortit une nouvelle clope de son blouson.

Faudrait voir à ce que je me calme un peu ... déjà la troisième de la journée ... c'est pas comme si j'avais les moyens de m'en payer tout les jours ...

Elle alluma sa cigarette tout aussi calmement, puis se tourna vers Travis.

Tu sais Travis ... j'en ai fréquenté des bars miteux dans ma vie ... Mais celui là les bats tous. C'est à peine si on distingue de la vie la dedans ... T'est sur qu'il à pas fermer depuis ta dernière visite ?

Sérieusement, ce rade semblait abandonné depuis la dernière guerre mondiale. C'en était même louche ... ça plus le quartier désert, il n'en fallut pas plus pour éveiller son instinct de méfiance. Elle scruta avec attention la vitrine fissuré, à la recherche de la moindre esquisse de mouvement. Après tout, ils étaient maintenant sur un territoire - leur territoire - fortement hostile, et la prudence n'était pas une option.

[HRP : et c'est partie pour mon premier jet de dé ! Astuce 2 + Calme 2, ça nous donne 4 dés ! Résultat du lancer : 9 3 5 7 - mouais, pas terrible ...]

Alors que les cinq Uratha se tiennent là devant cette bâtisse miteuse qui avait dû être autrefois un bar, une odeur familière vient titiller leurs sens aiguisés : une odeur de sang et de sueur émane de quelque part dans le bâtiment, bien qu'aucun d'entre eux ne saurait en dire plus pour le moment.

" Wahou... "

Travis devait avoir des trous de mémoire pour oublier ainsi qu'un bar avait été abandonné. Gretchen fixait le lieu d'un regard neutre mais qu'elle passait lentement sur la bâtisse.

[Jet de perception : 77812]

Ca sentait la sueur et le sang, c'était pas cool, ça n'annonçait rien de bon. La jeune femme serra les dents et se visage se renfrogna. Gret' se concentra un moment, essayant de faire passer son regard de l'autre côté du Zathu.

[Jet ! (Astuce+Empathie (que je n'ai pas donc -1)+Appel Primal) 6 10 4. La relance du 10 donne 5]

(Jet de perception 4 6 5 8 1)

Oulà...Ca c'est sûr, c'était pas un rade de puritain, mais...c'était pas un rade tout court. Du moins plus maintenant. Regardant, la rue en long en large et en travers, Günther cherchait un indice du moindre truc suspect. Essayant de remonter la piste de l'odeur la main posée sur sa ceinture, juste à côté de la gaine de son couteau, tenant son blouson du pouce pour en liberer le manche.

"Tu sais Travis, quand j'parlais de pas aller dans un rade de puritain. Je parlais pas forcément d'une poubelle... T'es sûr que tu t'es pas trompé de ruelle ?"

Puis, regardant ses collègues, il se retint de parler de l'odeur. il y avait peut-être un mec qui saignait, l'odeur métallique lui titillait la narine la sueur aussi. Si ça se trouvait, un gars c'était enfui après avoir été touché. Got! Tendnat l'oreille en même temps qu'il reniflait. Bear reniflai l'air pour s'approcher du point, et de temps en temps, s'arrêtait pour écouter un eventuel bruit suspect.

Tout en se grattant le menton,Travis dit :

P'tain... La dernière fois que je suis venu, c'était encore ouvert... Mais ça devait être il y a bien cinq-six ans...

Il regarda autour de lui, ses poils se hérissant sur sa peau alors que l'odeur familière atteignait ses narines. Cet endroit avait l'air d'en avoir vu de toutes les couleurs...

Il ya p'tet des clodos ou des junky qui vivent là dedans maintenant...

Il s'avança en direction de la porte défoncée et passa la tête à l'intérieur, puis il plissa les yeux, forçant ses sens à percevoir au-delà du monde physique jusqu'à l'Hisil.

[*Astuce + Empathie + Primal Urge* 6 dés : 2, 5, 4, 2, 10 (2), 4 (je me suis fait une petite frayeur avec mon 1, 1, 1, 1, 1, 1 ]

" Ca m'a l'air vachement plus animé dans les Ombres, ça me rappelle The Arena. "

Gretchen se secoua légèrement la tête pour se remettre de sa prise de vue inter-mondes puis remit sa mèche correctement, la lissant entre ses doigts.

" Même l'odeur est famillière en fait. C'est peut-être la version pour les esprits... On entre ? Ce que j'ai vu de l'autre côté était intéressant, on trouvera peut-être un truc sympa à l'intérieur. Après tout, nous avons un territoire mais il nous manque encore quelque chose... "

La jeune femme avait appuyé sur le quelque chose dans l'espoir de faire comprendre à la meute qu'ils n'avaient toujours pas de locus pour accéder à l'Hisil et ainsi accomplir leur tâche.

Pour motiver les troupes, l'Allemande fit quelques pas vers l'entrée, histoire de jeter un oeil à l'intérieur.

Quelque chose ? Dans ce rade ? nooon? Mais entout cas, Gretchen semblait sûre de son coup, s'avançant d'un pas décidé, elle allait franchir la porte quand Bear lui posa la main sur l'épaule:

"Gretchen, ton flingue ..."

Dégainant son large couteau de chasse, l'allemand, d'un geste du front, demanda à la jeune femme si elle preferait qu'il passe devant, quoique, vu le physique de Grëtchen, ç'eût été mieux qu'elle soit la première, histoire de rester un poil discrets.

"Moi j'te suis"

Gretchen chuchota.

" Je prends les devants. "

Avant, toutefois, de faire un pas de plus vers l'intérieur du bâtiment délabré, la jeune femme plongea la main dans son sac pour en ressortir son pistolet, un Glock 17, dont elle dévérouilla la sécurité avant de prendre une posture sécuritaire : l'arme pointée vers le sol. Il lui suffirait de lever les bras pour pouvoir mettre en joue et c'était bien ce qu'elle comptait faire si des habitués de ca bouiboui spirituel avait fait une escapade. Raisonner un Possédé, elle le ferait à coups de 9mm Parabellum. Quoique, pour la discrétion, elle lui casserait peut-être le crâne avec son arme, comme ça, pas de détonation... Enfin, s'il ne s'agissait que d'humains non-influencés et non-colonisés, elle leur ferait peur. Encore fallait-il que cet endroit soit fréquenté de ce côté-ci de l'univers.

A fond dans le trip commando-brigade du SWAT-force d'élite, l'Allemande se retourna brièvement vers ses camarades et leurs fit un signe de la tête pour les inviter à entrer. Un regard à gauche, un autre à droite pour leur indiquer d'éventuels autres accès pour ne pas encombrer le passage et avoir une chance d'encercler les occupants éventuels.

[HRP : Je suis de retour de vacances....... je reprend vie derriere la meute ]

Résultat du lancer : 8 2 7 3 1 7 4 [edit de father wolf qu'avait pas remarqué l'entourloupe, le jet précédent était le troisième jet... ]

Râleur etait resté volontairement en retrait et observait attentivement la scene....

Gret', Bear.. faites gaffe..... essaye de cacher au moins ton flingue sous ta veste... s'il y a de la vie dans la bar tu va leur donner une crise cardiaque... ou une envie de te sauter dessus sans te prevenir.....
Râleur souflla plus ces mots qu'il ne les dit...ccomme pour ne pas prevenir de leur arrivé

Râleur sent que l'odeur en question émane du sous-sol, et voit que le bâtiment est encore utilisé, bien qu'il soit vide pour le moment. Par contre, aucune odeur d'urine ou de vomi n'annoncent le lieu comme un repaire de junky ou de clochards.

La meute entre donc avec prudence dans la pièce principale. A l'endroit où il y avait eut une télé, une armature avec des fils arrachés derrière témoigne que l'endroit a été vandalisé. Le miroir derrière le bar est brisé et toutes les bouteilles qui sont encore entière sont vides. Quelques chaises endommagées, voire en morceaux, traînent encore de-ci de-là, mais tous le bon mobilier a été embarqué. Seul le bar, solidement attaché au sol, demeure, et en relativement bon état. La toiture et les murs sont encore solides.

" Hey, Râleur, tu ne sens rien ? "

La Rahu posa sa question sur un ton neutre. Ils se pointaient dans un lieu inconnu, la logique voulait qu'ils s'en remettent à leur Irraka, non ?

Gretchen s'était détendue en entrant dans le bar car l'endroit lui semblait bien peu menaçant vu de l'intérieur. Elle tenait son pistolet d'une main, toujours pointé vers le sol mais de façon bien moins sérieuse qu'il y a encore quelques instants. Pas d'action brutale qui mettrait à profit son entraînement.

Voyant les chaises abîmées sur le sol, la jeune femme en examina quelques-unes à la recherche d'un pied encore solide qui ferait une matraque de fortune, quitte à achever une chaise ou un tabouret. Ce serait plus discret que son arme à feu et plus simple à manipuler si elle voulait juste flanquer des coups.

" J'espère que c'est pas juste un bar abandonné... On pourra voir si on sait y faire ensemble. Et tout ça."

Travis avait fait la grimace en passant la tête à l'intérieur du bâtiment, et lorsqu'il entra, se fut d'un air circonspect, tous ses sens à l'affut.

Ca s'agite de l'autre côté. Et c'est pas de l'esprit de blagueur d'après ce que j'en ai vu.

Il vit ensuite le flingue tiré de Mauser et émit un sifflement d'agacement.

Range-moi ce truc, Mauser. Tu sais combien ça vaut de tirer son flingue en pleine journée dans un quartier résidentiel ? J'imagine que non, sinon tu le laisserais planqué.

Alos que la meute s'éparpillait, Travis se diriga machinalement derrière le bar pour regarder les bouteilles, au cas où l'une d'entre elle contiendrait encore une goutte de gnole.

Alors que la masse musculaire de Râleur grandit avec sa metamorphose, il se concentre sur les lieux

Résultat du lancer : 6 4 4 9 3 6 (vigueur + survie + appel primal)


L'odeur vient du sous-sol.... laissez moi deux minutes le temps de "renifler" le coin

Râleur se concentre en respirant et en regardant apparemment chaque coin des lieux...

" Ouais, ouais, relax ! J'le range mon Glock... "

Gretchen soupira et bougonna comme une petite fille, remettant la sécurité de son arme sur ON avant de le ranger dans son sac. Bande de rabats-joie, qu'est-ce que c'étaient que ces mauvais Américains ? Okay, okay, Gabrielle n'était pas plus native du coin que... Que... En fait, en dehors de Travis, personne n'était vraiment un bon Américain élevé aux hamburgers. Deux Allemands, un Français, une Espagnole... D'après ce qu'avait retenu et comprit Gretchen, hein, ce n'était pas forcémment fiable. Mais au vu des différents accents... " I vill go vith Bär ", par exemple.

Bref, ici, on ne semblait pas aimer voir des armes à feu. Tout ça pour un malheureux 9mm...

" J'me trouve un pied de chaise et on descends. C'est ça ou le calibre. "

Avant de se pencher sur le cas d'une chaise couchée par terre, la jeune femme regarda de quoi le bar avait l'air, vu de l'intérieur et de l'autre côté du miroir...

[Jet pour percer le Zathu (le retour) : Résultat du lancer : 9 5 7]

Un coup d'oeil rapide aux environs indique vite à la meute qu'aucun accès apparent ne semble mener vers le sous-sol.

Une porte défoncée dans la pièce réservée au personnel derrière le bar donne sur une cage d'escalier montant vers l'étage.

Le couteau toujours à la main, la lame pointée vers le sol, la main serrée sur le manche de cuir. Bear regardait dasn tout les sens. Un squat, ni plus, ni moins. Mais Bear savait ce qu'ils pouvaient les attendre dans ce genre d'endroit. Une embuscade, une armada de punk ou de clodos bourrés ou encore juste une espèce de gamin paumé jouant du surin en se cachant de partout. Entrant dans la pièce reservée au personnel sur ses gardes, Bear grimpa lentement l'escalier, tentant de réduire au maximum le bruit de ses pas, pour beneficier de l'effet de surprise.

[désolé du retard, j'ai des problèmes de connections en ce moment... encore désolé]

" Hey ! QU'est-ce tu.. ?! "

Oulah ! Mais elle faisait quoi l'Espanche ? D'abord elle faisait la morale à Gretchen à propos de son pistolet et de la prudence et maintenant, elle voulait foncer à travers tout ? Ce n'était pas la peine d'en faire plus : c'était un véritable appel pour Gret', qui avait enfin son pied de chaise dans la main. Et puisque tout le monde prenait sa forme Dalu, la jeune femme ferait de même !

[Désolé conteur si je ne peux pas changer de forme sans jet dans une situation "hors combat" ^^° C'est juste que mon seul dé à fait un 4 >_>]

Gretchen restait petite pour cette forme. En plus, comme à peu près tout le monde avait prit des centimètres, ça s'équilibrait. Mais au niveau des biceps, ça s'était méchament amplifié. Tout comme le reste d'ailleurs, ça avait surtout perdu de sa finesse, entre les cheveux allongés et plus touffus, les ongles noirs, les crocs... Tant pis pour ses vêtements.

La Rahu dégaina une seconde fois son Glock, et ré-enleva la sécurité - le réflexe de base - qu'elle prit dans sa main gauche, le pied de chaise dans la main droite. La jeune femme semblait assez à l'aise pour tenir ses joujous. Pas de raison qu'elle ne s'amuse pas elle aussi.

Gret' fonça alors sur Gabrielle, la bousculant volontairement au passage - un mouvement même pas dissimulé - et s'arrêta elle aussi devant les escaliers, toisant l'autre femme de la meute d'un air hautain quelques instants avant de monter les marches tranquillement.

La main (à présent calleuse et velue) de Gabrielle s’abattit sur l’épaule de Gretchen, la forçant à se retourner pour la regarder. Gabrielle arbora un sourire carnassier, plongeant un regard plein de méchanceté dans celui de Gretchen.

Alors, notre Alpha auto-proclamé se bouge enfin ? Il t’en faut du temps !

Elle lui sourit d’un air mauvais. Puis elle relâcha son emprise sans cesser de sourire. Est-ce que cette mioche était au moins assez mature pour reconnaître quand on lui lançait un défi ? Bon sang, ce que son crâne lui faisait mal ! La rage ne cessait de bouillir dans tout son être, étirant ses nerfs comme des câbles d’acier. Si dans cinq minutes grand max elle ne trouvait pas quelque chose à éviscérer, elle allait devenir folle.

De colère, elle fit jouer ses griffes naissantes contre la rambarde de l’escalier. Il fallait qu’elle libère ce trop plein d’énergie, et vite !