Nom du personnage : Duke, « l'Irlandais »
Joueur : Guillaume
Âge (date de naissance/d'Étreinte) : 28 Octobre 1945 / Janvier 1990
Concept : « Prédateur urbain ».
Vertu : Justice.
Vice : Colère.
Apparence : Les traits marqués par la rudesse de nombreuses années passées dans la rue, il est difficile de donner un âge à Duke. Son visage buriné encadré par une broussaille de poil brun-roux, crasseux, donnerait une fourchette d'âge entre 40 ans et 50 ans. Difficile d'être plus précis, d'autant plus que le haut de son visage est souvent dissimulé dans l'ombre apportée par un vieux chapeau de cow-boy délavé qu'il ne quitte jamais. D'un autre côté, derrière une démarche mesurée, un rien chaloupée, se cache le pas sûr et averti d'un homme dans la force de l'âge.
Vêtu d'une gabardine tachée et rapiécée de toute part, assez longue pour dissimuler ses genoux, des mitaines usées aux mains et des chaussures de chantiers ferrées et trouées aux pieds, Duke a tout du SDF lambda… si ce n'est un gabarit assez fort, et une stature relativement droite.
Personnalité : Aigri et taciturne, et les années dans la rue n'ont rien arrangé. Difficile de l'approcher et de lui parler quand on ne fait pas partie de ses rares amis… Méfiant et légèrement dérangé, il peut devenir assez dangereux quand il est colère, ce qui arrive toujours brusquement, sans prévenir. Sa volonté est étonnamment forte lorsqu'il s'est fixé un objectif.
Factions : Gangrel Non-Aligné.
Présentation :Duke est un de ces nombreux SDF qui parsèment les rues de la Grosse Pomme, qu'il connaît désormais comme sa poche. Fils d'immigrants irlandais, il a toujours vécu à New-York. Ayant grandi dans un quartier populaire du Queens, il poursuit une enfance et une banale et sans histoires. Elève très moyen, il décroche tout de même ses diplômes grâce à ses résultats en sport. Fort d'un gabarit respectable, il brille effectivement dans plusieurs disciplines physiques, notamment en baseball pendant quelques années, puis en boxe, où, il 'explose' et intègre le club de son école, un des meilleurs de la ville à cette époque. Dès qu'il le peut, il suit ensuite la voie tracée par son père, lui-même officier dans la police New-Yorkaise. Sa mère meurt d'une pneumonie foudroyante alors qu'il entre à l'école de police. Dès lors, il se lance à corps perdu dans cette voie, lui et son père se soutenant mutuellement dans cette terrible épreuve.
Duke prend exemple sur son père, agent émérite, seul parent proche qui lui reste désormais, et entame sa carrière en tant qu'agent de police au début de l'année 1967, à l'âge de 22 ans. Sa progression dans le Département de Police de New York est assez linéaire. Il a comme idéal son père, agent dévoué, et n'a pas d'autres ambitions que de continuer à faire correctement son travail de terrain en uniforme. Parallèlement, il continue de boxer dans le club de la police, des combats étant régulièrement organisés en interne entre les services.
Duke obtient le grade de Sergent à 28 ans, et alors qu'il commence à prendre le chemin d'exemplarité de son père, ce dernier trouve soudainement la mort au cours d'une fusillade. La vie de Duke s'écroule
brutalement. Aimé de tous à la police, la mort de son père pèse lourdement sur les épaules de Duke, qui se dépasse pour arriver à la hauteur de ce que son père aurait fait. Autrefois enjoué, le jeune sergent devient plus taciturne, ne sortant que rarement de son appartement en dehors de ses heures de boulot et de sa pratique quotidienne de la boxe. Son comportement professionnel change également, il devient plus violent, n'hésitant pas à passer à tabac les délinquants qu'il interpelle, transformant le chagrin lié au décès de son père, en haine envers les voyous, escrocs, voleurs, criminels et autres paraistes en tous genres.
Des problèmes hiérarchiques commencent alors à survenir, Duke étant pris à partie dans plusieurs affaires ayant laissé un ou plusieurs interpellés sur le carreau. Par respect pour son père, et sachant qu'il traverse une période manifestement difficile, il n'écope que de quelques avertissements sérieux de la part de sa direction. Son co-équipier d'alors, Mike Bretchett, ferme les yeux sur les agissements violents et illégaux de Duke.
Cette période trouble dure trois années, dans lesquelles Duke s'enferme peu à peu dans une spirale de violence et de haine qu'il extériorise brutalement au cours de son service, jusqu'à ce qu'il finisse, au terme d'une course poursuite, par battre à mort un dealer shooté à mort, qui lui avait tiré dessus en tentant de fuir.
Duke est mis à pied en attendant que la surveillance interne étudie le rapport de police. Il sait bien qu'il ne s'en sortira pas indemne ce coup-ci, mais décide de prendre ses responsabilités. Après de nombreux débats en coulisses quant au futur du sergent, ce dernier est finalement 'que' viré de
la Police de New York, bénéficiant une dernière fois des traces qu'a laissé son père dans l'esprit de ses supérieurs.
C'est le début de la fin pour Duke, qui végète quelques mois, se saoulant du matin au soir sans sortir de chez lui, avant de se faire proprement éjecter de son appartement. Ce dernier a catégoriquement refusé l'aide de Mike, qui essaye quand même de le voir comme il peut… même s'il se fait jeter à chaque fois par un Duke aviné et en colère contre le monde entier.
Il est à deux doigts d'y passer durant son premier hiver en tant que SDF, noyé dans l'alcool. Mais il se reprend à temps, et conserve juste assez de lucidité pour survivre, découvrant la vie dehors, dans le froid et la misère. Taciturne et sauvage, il a beaucoup de mal à se débrouiller seul, et doit faire des concessions sur son caractère pour se lier d'amitié, tant bien que
mal, avec quelques compagnons d'infortune, avec lesquels il parvient à survivre à sa première année dehors.
S'ensuivront une douzaine d'autres années, au cours desquelles Duke s'intègre peu à peu à la communauté des démunis. Si au début, les relations avec ses semblables sont difficiles, plutôt basées sur la survie
égoïste que sur le rapport de solidarité, il apprend rapidement qu'avoir des
relations dans divers quartiers peut sauver la vie. Grâce à son gabarit et ses capacités physiques, il est capable de rendre très correctement les coups qu'il reçoit, et si cela lui attire parfois la sympathie de certains de ses compagnons en difficulté, beaucoup préfèrent cependant s'éloigner, voyant en lui une source de problème plutôt qu'un moyen de les régler. Aussi, il ne garde pendant ces années qu'un nombre d'amis restreint, qui se comptent sur les doigts d'une seule main.
Il est sauvagement étreint eu milieu de l'hiver 1990, par un Gangrel qui l'abandonne presque aussitôt à lui-même. Les débuts de sa non-vie sont cauchemardesques, et il survit très difficilement aux premières nuits, sa
psyché déjà bien ébréchée par la vie flirtant dangereusement avec les limites de la folie. Son Sire revient le voir quelques nuits plus tard, le briefant rapidement sur sa nouvelle existence. Il reviendra encore les nuits suivantes pour observer et conseiller sommairement son rejeton, avant de le laisser se débrouiller seul.
Duke voit sa malédiction d'un très mauvais œil et songe à rencontrer la Mort Ultime pour y mettre un terme définitif… lorsqu'il est témoin d'une violente rixe entre un de ses rares amis, et trois gangers en mal de sensation fortes. Son sang ne fait qu'un tour dans son corps mort, et les voyous sont mis mortellement hors d'état de nuire par quelques coups vicieux et bien placés du nouveau-né Gangrel. Sans l'avoir vraiment voulu, Duke trouve là un nouveau but, de quoi finalement continuer, d'une certaine façon, le travail qu'il effectuait au Département de Police : Protéger et Servir. Sauf que là, il n'avait pas de supérieur hiérarchique devant rendre des compte à un bureaucrate en amont, pas de risque de bavure…. Imbu d'une force impie et surnaturelle, il était à la fois juge et bourreau.
Utilisant ses connaissances et compétences des méthodes de police, il se fait donc plus discret, et rend une pseudo justice à la sauce 'underground',
brutale et sale, protégeant souvent malgré elle la communauté des démunis, de ceux qui abusaient d'elle. Il élimine ainsi une bonne partie des membres d'un gang qui s'adonnait à la chasse au SDF pour agrandir son territoire, sur lequel vivait également Duke. Ses méthodes, particulièrement sanglantes, engendrent une enquête de police, qui piétine rapidement et est refermée quelques mois plus tard, fautes de preuves. D'autres règlements de compte de cet acabit seront perpétrés dans divers quartiers de New York durant les 15 années qui suivent, sans que Duke ne soit inquiété d'une façon ou d'une autre par les autorités mortelles, sachant toujours disparaître de la circulation au moment opportun. Il est aujourd'hui une sorte de légende urbaine parmi tant d'autres dans la Grosse Pomme,
apportant une vengeance sanglante et personnelle la nuit venue, contre ceux qui s'en prennent à ses semblables.
ATTRIBUTS
- Intelligence ●●○○○
- Astuce ●●●○○
- Résolution ●●●○○
- Force ●●●○○
- Dextérité ●●○○○
- Vigueur ●●●●○ ( + 1 en attribut de clan Gangrel)
- Présence ●●○○○
- Manipulation ●●○○○
- Calme ●●○○○
COMPETENCES
- Érudition ●○○○○ (* Méthodes policières)
- Investigation ●●○○○
- Médecine ●○○○○
- Sports ●●○○○
- Bagarre ●●●●○ (* Coups Vicieux)
- Armes à feu ●○○○○
- Discrétion ●●○○○
- Armes blanches ●●○○○ (* Batte de base-ball)
- Animaux ●○○○○
- Empathie ●○○○○
- Intimidation ●●○○○
- Expérience de la rue ●●●●○
- Survie ●○○○○
ATOUTS
- Sens de l'orientation (●)
- Esquive Mains nues(●)
- Style de combat : boxe (●●)
DISCIPLINES
- Animalisme : 1
- Invulnérabilité :
- Métamorphose : 2
Taille : 5
Vitesse : 10
Modificateur d'initiative : 4
Défense : 2
Armure : Humanité : 7
Santé : 9
Volonté : 5
Puissance du Sang : 2
Points de Vitæ : 7/11